vendredi 19 septembre 2008

Peut-on être indifférent à la vérité ?

Peut-on être indifférent à la vérité ?

La vérité n'empêche pas l'homme d'être libre. Il peut, face à elle, librement déterminer sa conduite. S'il a intérêt à la taire, à la nier, rien ne s'y oppose. Elle n'est pas, comme la mort, une fatalité. MAIS, une fois que je connais la vérité, je ne peux plus m'en défaire. Même si je feins de l'ignorer, cela ne prouve pas que je suis libre face à elle. Il m'est impossible de me mentir à moi-même. Tel un aimant, la vérité attire l'esprit qui la connaît.

La démocratie est-elle utopique ?

La démocratie est-elle utopique ?

A cette question on ne peut répondre affirmativement que si l'on confond utopie et idéal. C'est un contresens, car, dans son sens propre, utopie signifie ce qui est irréalisable, ainsi le mouvement perpétuel. A ce compte, il faudrait dire que la vérité scientifique est une utopie, puisqu'elle n'atteint pas et n'atteindra jamais l'absolu. De même, il n'y aura jamais sur le plan politique et moral de démocratie parfaite. D'abord, parce qu'il faudrait que tous les hommes, gouvernements et gouvernés, fussent parfaits, et ceux que nous considérons comme les plus grands saints ou les plus grands sages n'ont jamais prétendu l'être. Mais l'essentiel en cette question est d'abord de savoir sur quels principes doit être fondé un régime politique dans lequel les exigences de liberté, d'égalité et de justice seraient les mieux satisfaites. Il semble que, pour l'essentiel, ces principes soient établis et c'est ce qu'a essayé de montrer l'étude précédente. Il est de fait que les régimes politiques qui en sont aujourd'hui les plus éloignés rendent hommage à ce qu'il est convenu d'appeler démocratie et s'en réclament. Mais cet accord, dans les déclarations solennelles, ne masque évidemment pas les difficultés extrêmes, qui sont à surmonter et les tâches immenses qui incombent aux États comme aux individus pour que les sociétés humaines méritent un jour ce beau nom.

Peut-on ne pas être soi-même ?

Peut-on ne pas être soi-même ?


Lorsque Rimbaud écrit : « Je est un autre », il constate que le prétendu moi est (au moins) double : je suis moi-même et autre que moi-même. S'agit-il là d'une affirmation simplement « poétique », sans réalité dans la vie de chacun, ou faut-il au contraire admettre qu'elle constitue un véritable constat, concernant chacun d'entre nous ? Peut-on, et de façon très normale sinon ordinaire, ne pas être soi-même ? Faut-il même aller jusqu'à considérer qu'il y a là beaucoup plus qu'une possibilité : une nécessité véritable pour l'être humain ?

Faut-il avoir peur du progrès technique ?


HTML clipboardLe progrès technique et scientifique consiste en l'acquisition d'aptitudes et de connaissances nouvelles qui dépassent celles qui les précèdent. Le progrès est une amélioration, une évolution positive des techniques et des sciences dont l'homme est l'instigateur. Dans le domaine des sciences et de la technique, le progrès résulte souvent de découvertes, qui parfois se révèlent imprévisibles et surprenantes. Le progrès, parce qu'il s'enracine dans un mystère inhérent, peut alors parfois faire peur. « Qu'allons-nous découvrir ? » Peuvent s'interroger les chercheurs du fond de leurs laboratoires. Le progrès, en tant que dépassement, nous confronte à l'incertitude de nos acquis et à la fragilité de notre connaissance. Faut-il pour autant être effrayé par le progrès scientifique et technique ? Si l'on s'en tient à la définition stricte et nominale du progrès, il ne peut être qu'un bienfait, toutefois, dès lors qu'on l'inscrit dans un rapport avec le monde, sa relativité peut le rendre menaçant. Pourtant, nous verrons que la peur du progrès s'avère plus à craindre que le progrès lui-même, dans lequel il faut garder espoir.

>>> http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-faut-avoir-peur-technique-11027.html

jeudi 18 septembre 2008

Les animaux sont-ils comparables à des machines?

Les animaux sont-ils comparables à des machines?


Une machine est composée de parties inertes, alors qu'un animal est composé d'organes hétéronomes. L'être vivant peut se reproduire, mais pas la machine. La physique et la chimie ne suffisent pas pour expliquer le vivant. Mais, est-ce à cause de leurs limites actuelles?

L'organisme vivant peut-il être comparé à une oeuvre d'art?

L'organisme vivant peut-il être comparé à une oeuvre d'art?

La raison ne suffit pas pour créer une oeuvre d'art, et elle ne peut pas tout expliquer chez l'être vivant. Tous deux portent en eux-mêmes leur finalité, mais l'oeuvre d'art est création humaine, le vivant relève de la nature.

Peut-on considérer la non-violence comme une violence?

Peut-on considérer la non-violence comme une violence?

La non-violence est tout à la fois l'affirmation de la nécessité d'une opposition et le refus des moyens classiques de l'affrontement. Mais, elle peut exiger chez celui qui la pratique une violence sur soi. Elle est aussi une violence, dans la mesure où elle exerce une pression sur les individus, mais sans brutalité.

Suffit-il de la loi pour que la raison l'emporte sur la violence?

Suffit-il de la loi pour que la raison l'emporte sur la violence?

La loi sanctionne la violence. Mais l'interdiction ne prend pas en compte les motivations de la violence qui peuvent être légitimes. Lorsque la loi est mauvaise, la violence survient, mais c'est aussi la loi qui peut aider à résoudre les problèmes qui la causent.

L'homme peut-il se contenter de vivre en paix?

L'homme peut-il se contenter de vivre en paix?
La paix de l'âme est la félicité suprême du sage. Il a renoncé aux vanités de ce monde. Mais, cet idéal n'est-il pas trop modeste? Il faut avoir beaucoup vécu pour se contenter de la paix intérieure. Celle-ci est cependant compatible avec un certain engagement dans le monde.

Une religion sans croyance est-elle possible?

Une religion sans croyance est-elle possible?

Adhérer à une religion, c'est croire à ses dogmes. Pourtant, on peut pratiquer une religion par habitude, conformisme social. Il est même des religions où la participation aux rites communs est plus importante que la sincérité de la foi? Mais, s'agit-il encore de religion?

Pour philosopher, faut-il commencer par douter de tout?

Pour philosopher, faut-il commencer par douter de tout?

Que faut-il entendre par douter de tout? S'agit-il de tout et de n'importe quoi? Faut-il au contraire donner un sens fort à ce mot: le parti pris systématique de douter de la vérité de toutes nos connaissances, de la réalité de toute chose?

Comment une philosophie ancienne peut-être actuelle?

Comment une philosophie ancienne peut-être actuelle?


La philosophie prétend exprimer une vérité intemporelle. Si les systèmes philosophiques peuvent vieillir, ils nous parlent cependant parce qu'ils traitent des questions que tous les hommes de tous les temps se posent nécessairement.

Mieux vaut se perdre dans la passion qu'avoir perdu toute passion ?

Mieux vaut se perdre dans la passion qu'avoir perdu toute passion.

Se perdre, c'est perdre sa souveraineté, son autonomie, sa liberté. Mais, il se peut que la passion donne sens à la liberté. Une liberté accompagnée de conscience réflexive permettrait alors d'assumer pleinement ses passions, sans s'y engloutir, à la condition de pouvoir garantir la possibilité de l'unité du moi.

Faut-il protéger ou respecter la nature?

Faut-il protéger ou respecter la nature?
S'agit-il simplement de contrôler notre puissance technologique et industrielle afin de limiter notre capacité de nuisance? Faut-il au contraire revoir radicalement, au plan philosophique, notre rapport à elle, et la considérer digne d'un respect que nous accordions jusque-là à la seule humanité?

Tout ce qui est naturel est-il normal?

Tout ce qui est naturel est-il normal?

Un comportement peut être dit naturel, sans pour autant être conforme aux exigences d'une morale philosophiquement légitime. La notion même de norme est étrangère à la nature. Pour l'homme, ce qui est naturel, c'est de pouvoir ne pas accepter les déterminations naturelles.

Y a-t-il un devoir de mémoire?

La mémoire humaine est diverse, variée. de la célébration d'un événement passé de l'histoire nationale au souvenir des morts, la différence est grande. Selon la nature de ce que l'on commémore, la mémoire est plus ou moins impérative. Mais, peut-on aller jusqu'à dire que, dans certains cas, la mémoire prenne la forme d'une obligation? Y a-t-il un devoir de mémoire, comme il y a un devoir de ne pas tuer ou de ne pas voler? S'agit-il d'un devoir civique, religieux, moral? A quoi ou à qui s'adresse en priorité le devoir de mémoire?

http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-peut-parler-devoir-memoire-5719.html

Pourquoi les hommes éprouvent-ils le besoin de commémorer leur passé?

Pourquoi les hommes éprouvent-ils le besoin de commémorer leur passé?


Les "cérémonies du souvenir" sont l'hommage du présent au passé, à la mémoire de ceux qui ne sont pas morts pour rien. Par la mémoire, le passé continue à donner sens au présent. Mais, on ne commémore pas des événements dont les traces sont encore douloureuses. La commémoration est décision de la raison.